Dans une tribune du journal Libération, Jacques Tassin, chercheur au CIRAD, attire l’attention sur un «effet secondaire» de la «distanciation sociale» indispensable pour lutter contre la pandémie de Covid19: celui d’une «crise tactile sans précédent». Il rappelle que le toucher nous est indispensable non seulement pour des raisons pratiques, mais pour nous sentir bien dans notre environnement et avec les autres.
Soyons précis : ce n’est pas toucher qui est dangereux, c’est le faire sans gants ou sans mouchoir, et surtout, sans s’être lavé les mains.
Comme l’écrit l’auteur, «il nous faudra, la sérénité retrouvée, et pour guérir tout à fait de cette épidémie, nous ressaisir du monde à pleines poignées, au ras des réalités tactiles, au plein contact de l’autre».
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