La prise en charge du handicap visuel s’arrête-t-elle à la porte du cabinet d’ophtalmologie? Comment se fait-il que les appareils auditifs soient connus et remboursés, alors qu’en basse vision il n’existe qu’un silence assourdissant? Pourquoi cette différence de traitement entre ces deux handicaps sensoriels, visuel et auditif? L’immense majorité des déficients visuels âgés ne bénéficie d’aucun financement ni par la Sécurité Sociale ni par la Prestation de Compensation du Handicap (PCH), et certains renoncent à s’équiper par manque de moyens.
Il est urgent que l’information autour de la basse vision ne concerne plus seulement les pathologies, mais toutes les aides à l’autonomie, et que personne n’ait à renoncer à s’équiper parce qu’aucune aide financière n’est proposée. Cette injustice touche plus d’un million de déficients visuels âgés, ainsi qu’indirectement leurs aidants qui gèrent la perte d’autonomie de ces personnes malvoyantes.
La pétition demande que les aides techniques basse vision soient reconnues, à tout âge, comme «appareillages en optique médicale, matériel pour amblyopie», et fassent l’objet d’une prise en charge par l’Assurance Maladie sur prescription médicale. Attention : elle est difficilement accessible avec un lecteur d’écran ! Mais la juste cause doit rendre supportable cette petite contrariété.
Pour signer, rendez-vous sur mesopinions.com
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